Lorsque Scott Rushforth et son équipe ont entrepris de créer la trottinette électrique la plus durable, ils se sont tournés vers deux sources d’inspiration peu courantes.
“Les trottinettes en vente pour le marché de la grande distribution n’ont jamais été conçues pour durer plusieurs années”, a expliqué Scott Rushforth. “Les avions et les voitures, quant à elles, peuvent rester opérationnelle et fonctionner dans des conditions normales à l’extérieure pour dix, vingt voire trent ans et nécessite un entretien routinier, tout en restant fiables et performant dans le temps”.
Pourquoi en est-il ainsi ? La fabrication des trottinettes constitue, à elle seule, environ 75% des émissions globales. Il est donc fondamental de compenser cela en faisant en sorte d’étendre au maximum la durée de vie des véhicules permettant ainsi d’améliorer la durabilité de l’industrie de la micromobilité dans son ensemble.
D’après Scott Rushforth, il n’existe aucune “solution miracle” rendant un véhicule plus durable qu’un autre. Bien au contraire, cela nécessite de mettre en place un double processus que les acteurs traditionnels de l’industrie du transport connaissent particulièrement bien: les tests et l’itération.
“Les ingénieurs et les équipes qui ont développé la Bird Two sont issus pour la plupart de l’industrie automobile et aérospatiale, industrie au sein de laquelle chaque composant doit être rigoureusement testé”, a expliqué M. Rushforth. “L’expérience de nos équipes dans cette industrie nous a permis de mettre en place un Processus de Validation de la Conception (PVC ou Designed Validation Process) en 250 étapes poussant nos véhicules bien au-delà des normes appliquées par l’industrie de la micromobilité ou par ses différents opérateurs”.
Le CVO de Bird cite en exemple un critère spécifique développé par son équipe. Pour qu’une trottinette électrique partagée puisse durer au moins deux ans, ils ont avancé que le joint reliant son châssis à sa courroie de transmission devait être capable de résister à 60 000 chocs provoqués, par exemple, par les micro-collisions aux bordures de trottoir.
Vous avez bien lu : 60 000 chocs.
L’équipe a passé des mois à mettre au point un roulement à bille sur mesure capable de résister à de tels a chocs. Une fois cette étape achevée, ils se sont tournés vers un laboratoire externe afin d’aider nos équipes véhicules à construire une machine sur-mesure dédiée à la réalisation des tests sur les joints de nos engins.
“Quelques jours après que Bird Two ait passé la barre des 60 000 chocs , nous avons reçu un appel du laboratoire”, a déclaré M. Rushforth qui avait demandé que les tests se poursuivent jusqu’à ce que le joint échoue finalement. “‘Félicitations’, m’ont-ils dit, ‘vous avez cassé notre machine.'”
Ce n’est là qu’un exemple des améliorations qui ont été pensées par nos experts issus du secteur de l’automobile et de l’aérospatial afin d’augmenter considérablement la durée de vie de la Bird Two. Tous les capteurs de la Bird Two sont de qualité automobile, ce qui protège le câblage interne contre l’humidité et la corrosion saline qui endommagent souvent les autres modèles modèles de trottinettes du secteur. Lorsque M. Rushforth et son équipe ont voulu équiper le Bird Two d’un pneu plus lisse et auto-obturant, ils ont collaboré avec un constructeur automobile pour en développer un avec un fluide interne empêchant la crevaison en cas de perforation du pneu.
Bien sûr, toutes nos améliorations ne sont pas issues de la technologie des avions et des voitures. Certaines des caractéristiques personnalisées de la Bird Two ont été conçues pour répondre aux défis propres à l’industrie de la micromobilité, notamment une batterie étanche et de grande capacité avec une autonomie accrue de 50%. Comme les batteries en général ont une empreinte carbone relativement élevée, elles ont été spécialement conçues pour être à la fois durables et réutilisables. Ainsi, les batteries Bird Two peuvent être facilement réaffectées vers un châssis neuf pendant leur durée de vie de 22 000 km au lieu d’être prématurément démontées pour être recyclées.
“Nos équipes développent des motopropulseurs de type véhicule électrique de première catégorie afin d’optimiser au maximum la consommation énergétique de la flotte”, a déclaré David Tenhouten, directeur de l’équipe ingénieurs de Bird. “C’est ce qui permet à notre trottinette Bird Two de ne consommer que 27 watts-heures par kilomètre, ce qui se traduit par une économie énergétique de plus de 1000 eMPG.”
À titre de comparaison, certains des modèles de voitures électriques les plus vendus consomment environ 300 watts-heures par kilomètre.
Les mesures prises au niveau mondial pour lutter contre la propagation de COVID-19 mettent en évidence les avantages pour la santé et l’environnement de villes sans voitures. On accorde ainsi, et à juste titre, une plus grande attention à la nécessité de disposer de modes de transport urbain durables. La micromobilité présente déjà l’avantage inhérent d’être moins consommatrice de masse matérielle que la voiture, mais cela ne suffit pas.
Les ingénieurs spécialisés chez Bird s’efforcent de créer des solutions de transport directement axées sur la durabilité. Grâce à leurs dizaines d’années d’expérience dans le secteur automobile et aérospatiale, Scott et son équipe prennent le meilleur de l’industrie automobile pour améliorer la durabilité et la viabilité des trottinettes électriques partagées.
La Bird Two est un pas important vers la bonne direction. Et ce n’est qu’un début.